Écrire comme dans un Rêve,
En tout lieu sans encre papier ni rature,
Au péril d’effacer une part de son caractère,
Telle une musique de jazz insensibilisée,
Dont la parabole sentimentale succomberait au totalitarisme binaire.
Car le mot écriture est gratifié d’un double sens,
Tant manuscrite que Littéraire,
Liés autour de ce mot magique par un pacte divin.
La disparition de l’écriture manuscrite entraînerait donc aussi celle de la littérature?
Chimère? Ou autre coup d’état nihiliste?
L’imprimerie a depuis longtemps réduit l’écriture manuscrite,
Elle n’en a pas pour autant supprimé la Littérature.
Néanmoins, la question reste ouverte, peut-on écrire sans écrire?
Peut-être faudrait-il questionner quelque grand écrivain?
S’il n’en reste qu’un, Prince Sollers,
Nous livrerez-vous ce secret, écrivez vous de votre main?
Ou la gardez vous pour son éternel autre usage?
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