On paie toujours la jouissance,
Pas sur le moment bien sûr mais dans un après sans pitié auquel il faut s’attendre,
D’ailleurs on se dit parfois qu’on n’a pas vraiment le choix alors que pas du tout,
On a toujours le choix de ne pas jouir,
De prendre les choses calmement telles qu’elles viennent,
De ne pas se laisser démonter par ses angoisses et de réduire la vitesse,
Ralentir un peu, repasser en roue libre même si ça monte c’est parfois nécessaire.

On en a besoin mais pas forcément le courage ou la force, la jouissance quelle qu’elle soit est une fuite, une échappée vers un ailleurs que l’on souhaite meilleur,
Dans ce cas, il y a des fantasmes liés au surmenage,
des envies de grandeur, de richesse, de célébrité ou pire, les trois à la fois!

Et le problème vient d’une forme de colère qui naît en soi,
de ne pas être plus aidé dans sa quête par les autres,
mais en fait c’est heureux car ça freine un peu,
au moins ça énerve mais ça n’encourage pas.

Mais il y a cette colère, cet énervement
Qui n’est que la conséquence postérieure de la jouissance,
Et qui ne repose sur rien d’autre mais qui utilise un objet, l’autre,
Pour lui faire payer les pots qu’il n’a pas cassés.

Il y a tout cela et c’est la conséquence logique d’un week-end travailleur.

Et bien qu’étant pris dans cet engrenage,
Il faut absolument ralentir la machine, freiner, s’arrêter pour souffler un peu
Au risque d’exploser en vol telle la navette challenger
Dont la maintenance avait peut-être été défaillante
Et qui se termina en ce dramatique accident alors que son objectif était les étoiles.

N’est ce pas celui de tous?


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