Certaines périodes sont vides,
Ou sont-elles trop denses
Pour en dire quelque chose?

L’intensité assèche,
L’objectif absorbe l’être.
A chacun son fonctionnement,
Qui vous prend
Qui vous absorbe
Qui vous malaxe.

C’est un prédateur,
Il vous prend dans sa mâchoire
Il ne vous lâche pas
Il vous broie.

Vous voici dans ce sable mouvant
Où s’agiter c’est couler!

Il faut ralentir inspirer expirer
Ralentir encore lire écrire
Ralentir toujours regarder observer
Ralentir enfin, trouver ce rythme grec
Ce truc qui n’existe que là-bas
Et que ces fous veulent supprimer.

Oui parce que vous comprenez, les dettes et bla bla bla
Mais la culture et pas bla bla bla?
Et la cuisine le temps de vivre la respiration méditerranéenne toujours pas bla bla bla?
Ah non non non, productivité ressources humaines produit à l’intérieur de brutes et bla bla bla!

Madame mademoiselle monsieur
Tout ceci n’est qu’immense vulgarité.

On nous vend la faillite d’un paradis sur terre
On s’approprie notre temps.

J’ose, un conseil stendhalien
Surtout se foutre Complètement de Tout!
Certains ont connu le bonheur dans des périodes pires que la nôtre.

Alors pourquoi pas nous?


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