Je t’écris au crépuscule de ma plus grande histoire d’Amour,
Alors que malgré un ciel bleu mistral,
Je sens s’abattre sur mes épaules
Des ténèbres qui semble ne jamais devoir prendre fin.
Il me quitte, nous nous quittons, peu importe qui quitte qui.
Mais je sens en moi cette implacable machination sur le point de s’accomplir,
Malgré tous mes efforts, toutes mes luttes,
Je n’ai pu résister à mes envies de Liberté.
Quelles sont-elles? En quoi remettent-elles en cause ce couple?
Des envies de sortir Seul, de rencontrer des gens Seul, de m’amuser Seul.
Pourquoi Seul et pas en couple? Je ne sais pas …
Je l’ai pourtant aimé comme jamais je n’avais aimé.
Jamais ne me suis-je complètement donné,
Jamais je ne le laissai entrer,
Comme si mon je ne sais quoi lui résistais,
Pour rétablir une distance sans laquelle je sentai le danger.
Bien sûr, des regrets …
Comme cette impression de ne pas avoir assez essayé,
De ne pas être plus rond, plus parfait,
De ne pas avoir su maintenir l’Altitude du Bonheur que nous atteignions parfois.
Des angoisses aussi, ou serait-ce de morbides envies?
La crainte de retomber dans ce vice si mal oublié,
De mourir d’insalubrité sentimentale et d’ennui,
Cette maladie qui me guette et m’attend dans un recoin de la Nuit.
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