Nu, revêtu simplement de son élégance singulière,
Il avance nonchalant, dans un silence teinté de mystère,
Il déambule, sa silhouette est belle et dédaigneuse à la fois.
Sans un regard, tressaillement d’oreille ou mouvement
Qui trahirait le quelconque intérêt qu’il me puisse porter …
M’en voici donc convaincu: Mon Chat me snobe!
Et pourtant je le traite en Dieu …
Je l’héberge le câline l’aime depuis que j’eus le privilège d’être son élu.
Je le nourris, m’extasie, porte l’adoration jusqu’à nettoyer son cabinet …
Je suis son petit homme, servant, esclave volontaire …
Mais si « mon » chat n’existait que pour être adulé?
À moins que je n’existe que pour me prosterner?
Du haut de son regard abyssin, il me nargue avec son sourire matois,
Me prend de haut, et semble se moquer de ma condition de pauvre humain …
Bougeant parfois à peine une oreille en guise de consolation …
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