Je voudrais te dire que je ne t’aime plus mais je te hais,
Je voudrais te dire le mal que tu me fais mais tu es sourd,
Je voudrais te dire adieu mais imperturbable tu restes muet.
Je suis face à ce mur de silence,
Qui semble bien décidé d’en finir,
Ce silence qui pue la mort.
Et ni mes cris ni mes larmes n’y pourront rien changer.
Hermétique, insensible tel un diamant poli,
Je suis exilé par ta volonté de tyran.
Ton silence me soumet.
Et personne ne m’a jamais traité comme celà.
Je ressens cette violence inouïe,
Fruit d’une impuissance contre-nature mais assumée,
Pour tenter – dans un dernier souffle – de nous sauver.
Mais pour combien de temps accepterai-je cette souffrance?
Pour un jour ou pour un an?
Tes paroles – mon oxygène – me viennent à manquer,
Et ton plaisir de sadique me fait suffoquer.
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