Un jour de 2004,se prolongea en magnifique nuit dans un confortable lit sur la rive gauche parisienne…
Le son de la boîte « La Scène » était bon, précis, la musique électro était douce et percutante à la fois,
Les basses sensuelles caressaient mon corps pas encore dénudé, était-ce déjà un peu l’été ? Paris telle un corps damné, respirait…
Je sentais mon épiderme réagir aux basses profondes par un long frisson qui remontait de bas en haut…
La musique électronique pénétrait mon corps dynamite en électricité statique…
Mollets cuisses colonne vertébrale cou et haut du crâne, et soudain, cheveux et poils ébouriffés…
J’avais chaud, j’avais froid, les sens étaient en éveil de par l’effet ultrasonsoriel…
Nous étions pris par quelque chose, et expérimentions les mêmes effets synchrones…
Danses sensuelles, au rythme effréné de corps transpirants, ainsi nous sommes-nous si naturellement trouvés…
Un Antoine, torride boxeur dans une nuit d’été parisienne… Et le jour? Un professeur de français !
Un garçon qui, venu à Aix les Bains, me donna envie de lire Proust. Terrorisé, je ne sus bien évidemment que le quitter …
À la recherche de l’en-toi-ne perdu, qui, tel le temps, quinze ans après, ne peut désormais plus être retrouvé…